Le vélo au cœur de la transition écologique
Zoom sur le Plan vélo
Constatant que seulement 3% des trajets des Français sont parcourus en vélo, le gouvernement à mis sur pied le Plan vélo dans le but de tripler ce chiffre en 6 ans. Il se divise en 4 axes, à savoir la sécurité, la sureté, le cadre incitatif et la culture vélo. Transition écologique oblige, l’État privilégie l’usage du vélo ou du VTT et le recours à la marche en vue de réduire les dépenses liées au déplacement et d’augmenter les bénéfices pour la santé et l’environnement.
Dans le cadre du développement de la sécurité, le ministère vise concrètement d’apporter une aide de l’ordre de 350 M€ aux collectivités pour accroître le nombre de kilomètres cyclables sur leur territoire. Ce qui, ultérieurement, permettra de développer des zones de circulation sûres ainsi que des doubles sens cyclables en milieu urbain. Vient s’ajouter à cette liste la sûreté des dispositifs de lutte contre le vol de vélo ou de VTT électrique et toutes les activités y afférentes. Le développement de stationnement sécurisé est ainsi prévu dans ce sens.
Le troisième axe consiste en la création d’un cadre incitatif pour promouvoir l’usage du vélo particulièrement dans le cadre professionnel. Le gouvernement, garant de l’écologie en France, n’a pas lésiné sur le déploiement d’avantages fiscaux pour les entreprises encourageant leurs employés à user d’une bicyclette ou d’un vélo électrique. Et enfin, pour ce qui est de la culture ou du réflexe vélo, il a choisi de réaliser plusieurs actions pour faire en sorte que le savoir rouler à vélo puisse se généraliser.
Vélo, le retour sur scène
Pour le moment, la voiture reste le moyen de locomotion le plus prisé en France, avec un taux de recours chiffré à 65% sur une distance de 1 à 2 kilomètres. Mais les statistiques récentes semblent porteuses d’espoir : 5% des personnes âgées de plus de 15 ans pratiquent le vélo au quotidien et le pays compte environ 35.7 millions de bicyclettes sur l’ensemble de son territoire. Certes, la France n’est pas le meilleur élève de l’Europe en matière d’écologie, mais la deuxième place lui a été accordée en tant que destination mondiale du tourisme à vélo.
Par ailleurs le vélo, notamment le VTT, continue à prendre une place de plus en plus importante dans la vie des Français. En une dizaine d’années, il s’est dépossédé de son statut d’objet de loisirs et de sport, pour devenir un moyen de locomotion à part entière. Le VTT génère des retombées économiques selon le ministère de l’écologie : rien qu’en 2013, les chiffres d’affaires liés à sa vente étaient de l’ordre de 4.5 milliards d’euros, et il a en plus pu créer environ 35 000 emplois.
Mais le vélo est aussi plébiscité pour ses avantages multiples dont ceux liés à l’écologie, surtout grâce à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à la santé des usagers et aussi à la mobilité. Le VTT constitue un substitut parfait à la voiture pour un cycliste urbain ou inter-urbain. Adieu les pertes de temps dans les embouteillages et les minutes perdues dans la recherche de parking pour les quatre roues. Et vive l’écologie !
Vélo électrique, le substitut de la voiture
Le vélo électrique, VTT électrique ou vélo à assistance électrique, a récemment fait son entrée en France comme alternative pour les automobilistes. Les chiffres semblent probants : 102 000 unités vendues en matière de vélo électrique en 2015 et 338 000 pour l’année 2018. L’ADEME le qualifie e moyen très efficace pour la réduction des fractures sociales et territoriales. Il contribue largement à la réalisation de l’objectif du gouvernement de faire abandonner l’usage des voitures.
Le VTT électrique commence à gagner du terrain dans les contrées où l’usage de vélo est très faible. Les plus âgés, les soucieux de l’écologie et les femmes semblent les plus séduits par ce moyen qui permet de réaliser des distances de déplacement plus importantes. À noter par ailleurs que le vélo électrique accorde de nombreux avantages, comme plus l’assurance pour les usagers, l’allongement des distances parcourues et aussi le report modal.
L’Ademe souligne que 71% des cyclistes qui avaient l’habitude de prendre la voiture pour leurs déplacements les réalisent désormais avec un VTT électrique. Tandis que le taux de recours au vélo classique était de 16%. La même institution avance qu’aucun dispositif ne vaut un VAE en raison de son poids réduit et de l’effort physique réduit déployé par celui qui le pratique. Comptez environ 750 euros pour pouvoir acheter un modèle en entrée de gamme et 3 000 euros pour un VTT électrique haut de gamme.
Les Français et le vélo en période post-Covid
Dans un contexte où la France est lancée dans la transition écologique, et surtout après le déconfinement, rien n’a changé quant aux pratiques des cyclistes français. En effet, sachant que le VTT ou le vélo électrique est devenu un moyen de transport capacitaire, on rencontre plus d’individus pédalant sur les axes routiers que d’automobilistes. En termes d’efficacité et d’efficience, le vélo devance de loin la voiture vu que cette dernière prend de plus en plus de place dans l’espace public où doit régner l’esprit soucieux de l’écologie.
Il fut un temps où les transports en commun étaient plus efficaces que le vélo. Mais Covid-19 oblige, les bus et les métros ont vu leur capacité réduite jusqu’à 80%. D’où le regain d’intérêt pour le vélo ou le vélo électrique proposés ainsi que nombreuses autres solutions pour palier à la réduction des transports en commun. De plus, en sortant le VTT ou le VTT électrique, on crée de moins en moins d’embouteillage et la qualité de l’air s’améliorera.